Ce ne sont pas les avis d’autres joueurs, ou un vague bouche-à-oreille qui m’ont amené devant Dust : An Elysian Tail (on va dire Dust, pour simplifier). Je suis tombé assez par hasard sur la page Steam du jeu, et la première image m’a immédiatement happé dans son univers. Je ne pouvais rien faire, si ce n’est acheter le jeu et me plonger dedans. Foutue société de consommation, mais j’espère que vous en ferez de même à la vue des captures d’écran de cette chronique !
Bon, si comme moi vous avez craqué et que vous êtes allés acheter Dust, cela ne sert à rien que je continue le test… Si ? Bien, car malheureusement si le jeu en met plein les mirettes, il n’est pas dénué des petits défauts qui lui ferment la porte de l’excellence. En effet, le jeu est porté par un gameplay action / plateforme / RPG assez classique, qui n’évolue pas vraiment au fil de l’eau. C’est pêchu, certes, mais une fois les mécanismes en main, on aimerait en avoir plus car on s’ennuie un poil. La faute à des ennemis et boss peu inspirés pour le coup, et une difficulté généralement trop basse pour bien exploiter les quelques subtilités du gameplay. L’évolution du personnage principal est tout aussi classique qu’efficace, avec des points d’expérience et de statistique, et la possibilité de forger des armes ou de l’équipement. Tout est accessible et rapidement, intuitif, au travers d’une interface agréable et soignée.
Voila, c’est vraiment le mot qui pourrait qualifier ce jeu : agréable. Tout est naturel. On se sent bien dans nos chaussons, à déambuler dans ces décors magnifiques, face à des ennemis jamais dangereux, bercé par de douces et magnifiques musiques. Le côté exploration est d’ailleurs assez poussé et on se surprend à rester un bon moment dans chaque zone, à chercher les passages secrets et les solutions aux problèmes des autres personnages. L’univers assez particulier de Dust vous fera rencontrer toutes sortes d’étranges créatures qui vous demanderont des tas trucs… et qui vous récompenseront en conséquence ! Les quêtes annexes sont nombreuses, gentillettes et, surtout, vous feront voir un peu plus de pays que l’histoire principale, ce qui n’est pas négligeable.
D’ailleurs, et afin de laisser un soupçon de surprise, je ne vous parlerai pas trop de l’histoire, qui démarre bien mal mais qui au final se révèle agréable (décidemment) à suivre. Quand on m’annonce un mec amnésique, une épée magique, un chat orange qui vole -qui a une voix insupportable, accessoirement- et une armée de méchants avec un général atrocement cruel à sa tête, je me demande bien ce que je fous là. Enfin si, je sais, parce que c’est enchanteur et beau à en crever, mais passons. L’introduction ne vole pas bien haut, mais rassurez-vous, l’histoire est loin d’être nulle et aussi niaise que les premiers dialogues avec Fidget, le fameux compagnon volant.
Dust : An Elysian Tail, oui reprenons le nom complet pour conclure en douceur, est donc assez surprenant et se découvre différemment au fil du jeu. Si le début laisse présager un excellent et magnifique action-RPG au gameplay nerveux, passionnant, mais à l’histoire en retrait, ce titre, signé quasi-intégralement de la main du designer Dean Dodrill (respect au monsieur), se révèle être un conte surprenant, mais assez limité manette en main. Comme quoi, les préjugés, c’est souvent de la merde. Par contre le jeu est magnifique du début à la fin, la page Steam et mon intuition ne m’avaient pas menti sur ce coup là, et la grosse dizaine d’heures a été un enchantement total, féérique ou tout autre mot dithyrambique qui vous viendrait à l’esprit en regardant les images du jeu. Imaginez juste, avant que l’on se quitte les étoiles plein les yeux, que tout ce que vous voyez là, ça bouge merveilleusement bien sur votre écran. Et quand je dis merveilleusement bien, c’est juste un putain d’euphémisme.
Qualités
- Bon, je ne vais pas jurer encore une fois, mais c’est beau
- L’épée magique et le personnage principal ont la classe
- Les musiques sont chouettes
Défauts
- Gameplay qui n’évolue pas
- Un level design recherché mais finalement assez redondant
- I want to go to there ( *** insérer ici un gif de Liz Lemon ***)
Note globale : 3.5/5
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Quelle difficulté pour Dust : An Elysian Tail ?
Je vais systématiquement essayer de mettre un encart sur le sujet de la difficulté dans les chroniques du site, car, avant de commencer un nouveau jeu, je me demande souvent quelle est la difficulté idéale pour profiter au maximum du jeu. Si l’aventure normale est trop simple, on s’ennuie, et si le mode difficile est trop mal dosé (boss invincibles, passages impossibles, etc), c’est horrible et terriblement frustrant.
Bref, pour Dust, jouez en difficile. Le mode normal ne propose aucun challenge.
Jouer à Dust : An Elysian Tail sur PC avec une manette ?
Certains (moi, entres autres) s’y sont violemment cassé les dents, mais ce jeu ne reconnait aucune manette PC autre que celle prévue pour Xbox 360. C’est un peu scandaleux, et très certainement injouable au clavier. Heureusement, il y a des gens intelligents qui créent des logiciels pour contourner le stupidité d’autres gens
Donc, pour jouer à Dust : An Elysian Tail avec une manette qui n’est pas Xbox 360, il faut :
- télécharger le logiciel x360ce (version actuelle : x360ce.App-2.1.2.191.zip)
- dé-zipper le fichier x360ce.exe dans le répertoire où est installé le jeu.
- exécuter x360ce.exe et configurer votre pad en mappant les boutons de la manette xbox 360 sur ceux de votre manette.
- enregistrer et lancer le jeu, normalement votre manette fonctionne !
Une réponse à “Dust : An Elysian Tail, conte féérique non identifié”
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