Je n’aime pas vraiment le genre Tower Defense. Pourtant, Orcs must die (!) me tentait depuis un petit moment, avec son ambiance stupide et la possibilité, en plus de la pose de pièges habituelle, de contrôler un héros débile aussi bien équipé en armes qu’en puissants sorts. J’ai donc fait le premier pas, et cinq heures plus tard, j’étais (presque) comblé.
Ce qui est bien avec les orcs, c’est qu’ils sont les méchants lambda et que l’histoire autour peut être complètement nulle, on prend quand même du plaisir à charcuter à tout va. Comme les zombies, en fait. C’est la menace, il faut la contenir. Ici on protège des failles bleues, mais cela aurait pu être un enclos de chiots mignons tout pleins. Peu importe le contexte, tant qu’il y a des orcs. Et du sang.
Et dans Orcs must die, le sang coule à flot. Des centaines d’orcs viennent se fracasser contre vos pièges, tout en étant criblés de vos carreaux d’arbalètes, avant de se faire découper par votre lame, puis achevés par une magie de glace ou de feu. Le panel de possibilités est vaste et chaque nouvelle mission de la campagne, une trentaine à vue de nez, vous proposera une nouvelle mise à mort à tester sur les peaux vertes.
De leur côté, ils ont également quelques atouts dans leurs manches. Vous devrez faire face à de nombreux types d’orcs. Ceux en armure, ceux avec des épées, des kobolds faibles mais rapides, des ogres (redoutables), des « je-ne-sais-quoi » volants, etc. Un peu comme le pierre-papier-ciseau, certains pièges seront efficaces sur des types d’ennemis bien précis. Il faudra anticiper et taper dans vos maigres deniers afin de poser le bon piège au bon endroit, sous peine d’être rapidement submergé et voir vos chiots se faire trancher à tout va. Enfin, les failles, vous me suivez.
En effet, et surtout n’étant pas habitué au genre Tower Defense, Orcs must die m’a placé sous une certaine pression que la plupart des pièges n’arrivaient pas forcément à réconforter. Contenir une vague qui a transpercé vos premières lignes de pièges fait très, très mal. Certaines cartes du jeu sont d’une cruauté à toute épreuve, autant pour vous que pour l’ennemi ! Il faut sans cesse surveiller la map globale, se déplacer fréquemment sur tous les points chauds pour arroser les plantes vertes, poser des pièges à l’arrache pour gagner 1.59 secondes, etc. La pression donc. Heureusement, toutes les trois vagues, le jeu se met en pause et nous laisse le temps de faire le point, changer ou mettre de nouveaux pièges et affiner ses stratégies. Au fil de l’eau, vous gagnez de plus en plus d’or et posez de plus en plus de pièges. Les dernières vagues sont en général les plus violentes. Je vous laisse imaginer le carnage de chaque fin de niveau.
Il y a un côté jouissif indéniable que j’apprécie énormément dans Orcs must die, et qui m’a donné envie de me lancer dans le second épisode. Bon, pas tout de suite hein, j’ai déjà des milliers d’orcs fraichement décédés à pleurer. Ce qui me permet donc de conclure ce court test avant de… ah, mince, j’ai oublié de vous parler du scénario ?
Qualités
Du fun en barre
Un concept simple et redoutable
Défauts
Certains pièges semblent inutiles
Durée de vie un peu faiblarde
Note globale : 3.5/5
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Une réponse à “Orcs must die ! (Sauvez Willy 5)”
[…] en retard sur les plannings de bonne société, je testais Orcs must die ! premier du nom pas plus tard qu’en fin d’année dernière, et ce fut plutôt une agréable surprise. […]